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La publication des articles est conçue selon une alternance entre le culinaire et la culture où prennent place des critiques de spectacles, de films, de concerts, de livres et d’expositions … pour y défendre les valeurs liées au patrimoine et la création, sous toutes ses formes.

mardi 10 mars 2009

Pourquoi dire MERDE en guise de bonne chance ...

C'est choquant pour le néophyte d'entendre ce "gros mot" lancé à tout bout de champ les soirs de première par des personnes "bien éduquées". Et j'ai répugné à le prononcer tant que je ne connaissais pas l'origine de l'expression.
Je ne pouvais pas souhaiter "bonne chance". On dit que cela a l'effet contraire alors que "merde" est positif dans ce contexte.

L'explication coule de source si je puis dire.

Autrefois, disons fin XIX° pour simplifier, la bourgeoisie et l'aristocratie se déplaçaient en calèche. Les beaux messieurs et les belles dames se faisaient conduire en voiture à cheval pour aller au théâtre. Plus il y aura de public, plus on pourra espérer un bouche à oreilles positif et plus l'espérance de succès sera grande. Il est donc capital que la salle soit bondée les soirs de première. A cette époque, les parkings n'existaient pas davantage et les chevaux piaffaient devant les théâtres. Ne pouvant retenir leur tube digestif de fonctionner vous imaginez les amoncellements qui décoraient les places et les rues voisines.

Les spectateurs avaient beau faire attention où ils mettaient les pieds, la probabilité d'écraser quelque chose qui sente mauvais était très forte, surtout que les rues étaient mal éclairées. Cette odeur et ce désagrément sur la moquette de la salle de spectacle étaient paradoxalement une promesse de succès puisque cela signifiait une grande affluence.

Merde alors !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Merci Marie-Claire pour cette explication !!!

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