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La publication des articles est conçue selon une alternance entre le culinaire et la culture où prennent place des critiques de spectacles, de films, de concerts, de livres et d’expositions … pour y défendre les valeurs liées au patrimoine et la création, sous toutes ses formes.

mardi 5 mai 2009

Paris-plage avant l'heure

Partie en balade sur les bords de la Seine j'avais envie de chantonner Sous les ponts de Paris ...
Parce qu'ils sont vraiment très beaux vus d'en dessous.

Mais n'allez pas croire qu'une telle virée soit très confortable. La circulation cycliste n'est absolument pas organisée le long des berges de la Seine.

Je pensais que depuis les opérations Paris-plage quelque chose était pérennisé sur quelques kilomètres. Que nenni !
Ralentisseurs, barrières, pavés disjoints, marches, circulation à contre-sens ... les obstacles ne manquent pas pour gâcher le plaisir. Le pire c'est lorsque la voie s'arrête brutalement et qu'on se retrouve face à l'arrivée d'un flot de voitures rugissantes, sans aucune autre solution de repli que devoir faire demi-tour. Mais pour passer ensuite par où ?
Ce fut très difficile d'arriver jusqu'à Notre-dame, but ultime du périple. Les aménageurs urbains devraient "urgemment" sillonner Paris à bicyclette pour se rendre compte de toutes les ruptures de parcours.

Il ne faut pas juger sur les quelques jours où les voies sur berge sont interdites aux automobilistes pour s'enthousiasmer. C'est au quotidien que tout cela se mesure.







Et je rappelle à tous ceux qui l'oublieraient que le vélo avance avec de l'énergie humaine. Et que cette énergie là aussi n'est pas inépuisable !

Restent les classiques pistes cyclables, que j'ai empruntées au retour et qui mènent là où on veut bien nous laisser aller.

Comme au Musée du Quai d'Orsay dont les sculptures arrivées en 1986, sont elles aussi dignes des Ponts de Paris. Toutes commandées pour l'exposition universelle de 1878, elles appartenaient précédemment au décor des jardins du premier Palais du Trocadéro.

Cheval à la herse, de Pierre Louis Rouillard (1820-1881), fonte de fer de Durenne.
Rhinocéros d'Alfred Jacquemart (1824-1896), fonte de fer de Vornzainé.
Jeune éléphant pris au piège d'Emmanuel Freniet (1824-1910), fonte de fer de Durenne.

1 commentaire:

Marie a dit…

Trés belles photos !!
Je vais bientôt y aller pour les voir en fer et en bronze !!!

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