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La publication des articles est conçue selon une alternance entre le culinaire et la culture où prennent place des critiques de spectacles, de films, de concerts, de livres et d’expositions … pour y défendre les valeurs liées au patrimoine et la création, sous toutes ses formes.

mardi 4 août 2009

Mes it-bags en toute décroissance

Une femme qui ne possèderait pas un "it-bag" dans sa garde-robe ne serait pas une femme ... si j'en crois les mag (magazines de mode). Après les énormes besaces en cuir voilà que le grand chic est d'arborer un Dublin ou un Syracuse ... C'est le nom de code de grands sacs tricotés ou crochetés main dont le haut potentiel fashion n'a pas échappé à des vedettes du genre Halle Berry, Cameron Diaz et consœurs qui ne le lâchent plus (le sac).
Quand on apprend que ces bricoles se vendent (donc s'achètent), plus de 300 euros il y a de quoi s'étouffer.
Ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas un modèle de "modeuse". Mais cela ne m'empêche pas d'être au courant des tendances et même de les appliquer astucieusement.
Preuve en images :
Le premier, vous le connaissiez. C'est celui d'où j'ai sorti la première sélection pour le Prix des lectrices de ELLE. Le second, version rouge, c'est le premier que j'ai fait, il y a deux ou trois ans. Furieusement mode puisqu'il est dans les tons rouge. Digne de figurer dans l'expo du Musée des arts décoratifs qui est le fil rouge des billets de cette semaine.

Le troisième a été conçu par ma grand-mère. Autant dire qu'il n'est pas de la dernière jeunesse. N'empêche qu'il ressemble à ceux que les Jennifer, Halle et autres stars californiennes arborent à tour de bras. Sauf que les miens sont "home-made", ce qui est mille fois plus "in" et coutent trois francs-six sous, ce qui est encore plus malin.

Si on revient à la définition du " it-bag", à savoir LE sac capable de traverser les âges et les époques en restant dans le vent, donc indémodable il me semble qu'on peut considérer que mes besaces (oh, pardon ce mot m'a échappé, démodé car appartenant au vocabulaire des années 70, comme le temps passe ... ) en sont.

Manque le logo Vuitton, Chloé, Hermès, Longchamp ou Chanel mais je suis open à toute proposition de designer pour reprendre le modèle et le propulser au rang de best-seller populaire à un prix élevé.

Dans cette attente je vous livre bien volontiers son secret de fabrication. L'enveloppe extérieure est un "vulgaire" (ce qui signifie étymologiquement "populaire" et non affreux) filet, acheté dans une vieille droguerie parisienne du quartier des Halles. Mais oui, cela existe encore. Evidemment on peut aussi faire comme ma grand-mère qui l'avait crocheté avec un gros fil de coton. Mais nous ne sommes pas des mémés tout de même !

On choisit la couleur qu'on aime. Parce que ce qui est génial c'est qu'on n'a même pas besoin de faire un bain de teinture, cela gagne du temps. Vivve la modernité !

On cherche dans ses réserves un tissu fleuri ou à gros motifs, ou rayés dans des tons assortis que l'on doublera avec un autre plus fin, soit uni (version turquoise), soit contrasté (version rouge, c'est une toile de Jouy).

On insère une poche interne, éventuellement avec un autre échantillon. On ajoute les deux pattes pour nouer la fermeture. On coud le tout à petits points invisibles.

Reste à se pavaner sur Paris-plage et à profiter des commentaires !

2 commentaires:

MMN a dit…

Et alors, ils disaient quoi ces commentaires sur Paris-Plage ??

Marie-Claire Poirier a dit…

Bons (les commentaires) mais depuis j'ai appris (j'adore apprendre des choses nouvelles, surtout si "importantes") que la tendance ultime c'est le "no-bag".
Si simple qu'il fallait y penser ...
Évidemment pas de photo du "no-bag" ... Mais bientôt je vous livrerai les 8 points capitaux pour être à la mode à la rentrée. Toujours dans le respect de la décroissance bien sûr.

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